Les secrets du poisson-chat
Le poisson-chat, nom vulgaire de l’Ameiurus nebulosus, représente environ huit pour cent de tous les poissons du monde. L’espèce la plus commune est caractérisée par une tête puissante et équipée, en moyenne, de huit barbillons (organes tactiles placés près de la bouche ou des narines). Le corps allongé et mince, équipé de deux nageoires dorsales, peut atteindre 50 cm chez les espèces américaines et 25 cm chez les espèces européennes.
Le poisson chat se nourrit principalement de petits poissons, de grenouilles, de têtards et parfois d’algues ou de mousses et même d’espèces plus grandes de petits oiseaux aquatiques.
La cour a lieu au printemps et se caractérise par des jeux « affectueux » entre les deux prétendants; Le frai, en revanche, a lieu pendant les mois d’été et il est du devoir des deux parents de les garder jusqu’à leur éclosion. Cette dernière survient en environ dix jours et le fœtus a une longueur de 6 à 7 mm et une couleur jaune pâle.
Une particularité extraordinaire du poisson-chat est le nombre exceptionnel de papilles gustatives (jusqu’à 250 000), présentes non seulement dans la bouche, mais sur tout le corps.
En France, il n’existe qu’une seule espèce, introduite au début du XXe siècle, et qui se répand rapidement dans les lacs et les rivières. Toutefois, l’importation et la propagation de cette espèce en Europe n’ont pas été sans conséquences: en raison de son agressivité, le poisson-chat a prévalu sur de nombreuses espèces indigènes.
Le poisson-chat, peu apprécié en France, est considéré comme l’un des poissons les plus savoureux ailleurs, par exemple aux États-Unis où il fait partie des poissons les plus pêchés et les plus recherchés.